Bretigny sur Orge, 6 morts et une trentaine de
blessés, des images insoutenables, de ferrailles, d'ambulances...
Le risque
zéro n'existe pas en matière ferroviaire comme ailleurs . La dernière catastrophe ferroviaires avait eu lieu en gare de Lyon
du RER D le 27 juin 1988 et l’accident avait fait 56 morts. A l’époque la vétusté des
installations et du matériel avait déjà été mise en cause.
Plus de 20 ans plus tard les mêmes questions se posent. Pourquoi
le train Paris-Limoges transportant plus de 350 voyageurs a-t-il
déraillé au passage d’une importante zone d’aiguille située en
amont de la gare de Brétigny sur Orge ? Les conditions de
transport répondent elles aux normes de sécurité ? Les
investissements sur les installations et le matériel sont-ils à la
hauteur des besoins sur cette ligne structurante pour l’aménagement
du territoire ?
Personnels, élus, voyageurs alertent
régulièrement sur la dégradation de la sécurité du système
ferroviaire depuis la séparation entre d’un côté RFF
(responsable des infrastructures) et de l’autre SNCF (responsable
des matériels roulants) et le développement de plans
"d’optimisations" c’est à dire d’économies qui ont
touchés tous les secteurs y compris l’entretien et donc la
sécurité !
Il y a actuellement en France
3000 km de lignes ralenties aux circulations ferroviaires du fait du
vieillissement du réseau . . . Autrefois la ligne Paris Limoges était la plus rapide de France... l'actuelle
ligne Bordeaux Hendaye a enregistré 2 records mondiaux de vitesse :
331 km / h en 1955 avec un train électrique, et 318 km /h en 1972 avec
un train thermique...
Pour faire un Bordeaux-Pau il nous faut 2h30 !
Les trains Téoz , comme celui qui vient de
dérailler , sont les plus vieux de notre parc, le réseau ferroviaire de France doit privilégier le renouvellement complet des matériels de nos trains intercités.
Arrêtons de défendre avec emphase la LGV alors que celle ci ne répond qu'aux besoins de quelques privilégiés, alors que nous avons tant besoin d'améliorer l'existant, de faire en sorte que les utilisateurs quotidien de TER ne s'entassent plus chaque matin et chaque soir dans des wagons bondés, et la plupart du temps en retard... Je teste régulièrement le TER Libourne-Bordeaux et je sais de quoi je parle...Cette ligne est bien pratique, mais les conditions d'utilisation, les horaires, les retards récurrents ne rendent pas attractif ce mode de transport qui devrait être prioritaire.
L'ambition des élus de la Région Aquitaine doit se situer dans l'amélioration du rseau férroviaire actuel sur notre territoire aquitain, et non dans la création de la LGV qui couera si cher à la collectivité pour un service ....médiocre : gagner 1/2heure entre Paris et Bordeaux ? Pour une ligne qui ne passera même pas par Libourne ?! Au risque ensuite de voir le TGV supprimer et ne plus s’arrêter dans notre commune ?
Suite
à la catastrophe ferroviaire en gare de Bretigny le 12 juilllet, dont
le bilan provisoire est de 6 morts et une trentaine de blessés, nous
adressons nos condoléances aux proches de celles et ceux qui ont perdu
la vie et pensons aux nombreux blessés.
Il faut remonter au 27 juin 1988 et l’accident en gare de Lyon du RER
D qui avait fait 56 morts pour retrouver un accident ferroviaire de
cette ampleur. A l’époque la vétusté des installations et du matériel
avait déjà été mise en cause.
Plus de 20 ans plus tard les mêmes questions se posent. Pourquoi le
train Paris-Limoges transportant plus de 350 voyageurs a-t-il déraillé
au passage d’une importante zone d’aiguille située en amont de la gare
de Brétigny sur Orge ? Les conditions de transport répondent elles aux
normes de sécurité ? Les investissements sur les installations et le
matériel sont-ils à la hauteur des besoins sur cette ligne structurante
pour l’aménagement du territoire ?
Les enquêtes en cours vont permettre de mieux cerner les
circonstances de cet accident dramatique. Pour que toute la lumière soit
faite, le Parti de Gauche estime nécessaire que les représentants des
personnels des CHSCT soient associés à l’enquête en cours menée par
l’opérateur … En effet, sans présager des résultats, le Parti de Gauche
tient à rappeler que depuis de nombreuses années, personnels, élus,
voyageurs alertent régulièrement sur la dégradation de la sécurité du
système ferroviaire depuis la séparation entre d’un côté RFF
(responsable des infrastructures) et de l’autre SNCF (responsable des
matériels roulants) et le développement de plans "d’optimisations" c’est
à dire d’économies qui ont touchés tous les secteurs y compris
l’entretien et donc la sécurité !
D’ores et déjà le Parti de Gauche exige que l’on se penche enfin sur
les conséquences désastreuses de la politique ferroviaire de
libéralisation menée ces dernières années. Il faut faire le bilan de
cette séparation absurde entre gestionnaire d’infrastructure et
exploitant mais aussi de la privatisation rampante de la SNCF imposée
par la commission européenne qui accompagne la négligence des pouvoirs
publics en terme d’investissement sur les installations et le matériel.
Cette politique imposée par l’objectif de rentabilité dans un système de
la « concurrence libre et non faussée » doit cesser. Elle est contraire
à l’intérêt général.
Pour ceux qui ont substitué le mot voyageur par celui de « client »
comme le fait systématiquement le président de la SNCF, nous leur
rappelons que nous ne sommes pas dupes. Ce changement n’est pas qu’un
changement de vocabulaire. Il a entraîné un ensemble de changements où
la rentabilité a primé sur la sécurité, ou les branches déficitaires ont
souffert de lourds sous investissement au détriment de la mission de
service public attendue par tous nos concitoyens ! Pour tout ceux-là qui
pensent que la sécurité à un coût, nous rappelons surtout qu’elle n’a
pas de prix !!
- See more at: http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/catastrophe-ferroviaire-bretigny-24093#sthash.2D3fg5i6.dpuf
Suite
à la catastrophe ferroviaire en gare de Bretigny le 12 juilllet, dont
le bilan provisoire est de 6 morts et une trentaine de blessés, nous
adressons nos condoléances aux proches de celles et ceux qui ont perdu
la vie et pensons aux nombreux blessés.
Il faut remonter au 27 juin 1988 et l’accident en gare de Lyon du RER
D qui avait fait 56 morts pour retrouver un accident ferroviaire de
cette ampleur. A l’époque la vétusté des installations et du matériel
avait déjà été mise en cause.
Plus de 20 ans plus tard les mêmes questions se posent. Pourquoi le
train Paris-Limoges transportant plus de 350 voyageurs a-t-il déraillé
au passage d’une importante zone d’aiguille située en amont de la gare
de Brétigny sur Orge ? Les conditions de transport répondent elles aux
normes de sécurité ? Les investissements sur les installations et le
matériel sont-ils à la hauteur des besoins sur cette ligne structurante
pour l’aménagement du territoire ?
Les enquêtes en cours vont permettre de mieux cerner les
circonstances de cet accident dramatique. Pour que toute la lumière soit
faite, le Parti de Gauche estime nécessaire que les représentants des
personnels des CHSCT soient associés à l’enquête en cours menée par
l’opérateur … En effet, sans présager des résultats, le Parti de Gauche
tient à rappeler que depuis de nombreuses années, personnels, élus,
voyageurs alertent régulièrement sur la dégradation de la sécurité du
système ferroviaire depuis la séparation entre d’un côté RFF
(responsable des infrastructures) et de l’autre SNCF (responsable des
matériels roulants) et le développement de plans "d’optimisations" c’est
à dire d’économies qui ont touchés tous les secteurs y compris
l’entretien et donc la sécurité !
D’ores et déjà le Parti de Gauche exige que l’on se penche enfin sur
les conséquences désastreuses de la politique ferroviaire de
libéralisation menée ces dernières années. Il faut faire le bilan de
cette séparation absurde entre gestionnaire d’infrastructure et
exploitant mais aussi de la privatisation rampante de la SNCF imposée
par la commission européenne qui accompagne la négligence des pouvoirs
publics en terme d’investissement sur les installations et le matériel.
Cette politique imposée par l’objectif de rentabilité dans un système de
la « concurrence libre et non faussée » doit cesser. Elle est contraire
à l’intérêt général.
Pour ceux qui ont substitué le mot voyageur par celui de « client »
comme le fait systématiquement le président de la SNCF, nous leur
rappelons que nous ne sommes pas dupes. Ce changement n’est pas qu’un
changement de vocabulaire. Il a entraîné un ensemble de changements où
la rentabilité a primé sur la sécurité, ou les branches déficitaires ont
souffert de lourds sous investissement au détriment de la mission de
service public attendue par tous nos concitoyens ! Pour tout ceux-là qui
pensent que la sécurité à un coût, nous rappelons surtout qu’elle n’a
pas de prix !!
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