"L'eau
n'a pas de prix" ...est le message que cette "opération ONA le
manchot"dite symbolique que la municipalité de Libourne veut faire
passer auprès des enfants...Sauf que ce ridicule manchot à 8000 € HT
déboursé par la ville pour éduquer les petits libournais aurait pu être
remplacé par une simple fontaine à eau...
"ONA est bien plus qu’une fontaine, c’est un mobilier pédagogique qui
vise à réintroduire l’eau dans les espaces dédiés aux enfants (écoles,
aires de jeux, centres de loisirs). ONA est accompagnée d’un pack
pédagogique et de communication construit avec les collectivités
partenaires destiné aux enfants et à leurs accompagnants. C’est aussi un
symbole qui incarne le message de la Fondation Danielle Mitterrand pour
l’eau bien commun et cette ressource précieuse doit prendre une place
stratégique non seulement dans l’éducation et la culture mais également
dans l’économie". C'est ce que l'on peut lire sur le site de la fondation Danielle Mitterrand...
"Il
était temps aussi de séparer l’eau alimentaire de celle des toilettes" nous dit l'article sur le site de France Liberté...Les parents d'élèves de Libourne (et moi la première) avions maintes fois formulé cette demande et cette nécessité afin
d’améliorer l’hygiène, et donner l'envie aux écoliers de boire de l'eau
ailleurs qu'aux cabinets...
Mais le manchot ne doit pas cacher la forêt !
Faire de la pédagogie à la Disney pour réintroduire l'eau dans les espaces dédiés aux enfants n'est pas forcément la bonne manière à l'heure où on parle de restriction budgétaire, de politique d'austérité, de crise...La ville s'y prend comme un manche alors que nous devrions nous engager à plus de sobriété dans nos dépenses...Des fontaines à eau oui mais pas de l'eau sortant du bec d'un grotesque manchot...
Faire de la pédagogie autour de l'eau ...évidemment qu'il faut en faire auprès des petits et des grands ! Le thème de l'eau devrait nous inviter à prendre
conscience de la situation des milliards de personnes qui n’ont pas
accès à l’eau et à l’assainissement dans le monde.
Mais on doit sérieusement envisager la reprise par la ville de la gestion de l'eau. Les grands groupes privés se gavent sur le bien commun de notre humanité, alors qu'un retour en régie permettrait de calculer un coût au plus juste pour l'utilisateur.