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jeudi 28 mars 2013

Paroles, blabla, promesses


A la demande du collectif pour le droit de vote des étrangers dès 2014, j'ai proposé l'adoption d'une motion au sein du conseil municipal de Libourne. Une motion n'est rien de moins qu' un souhait, une volonté, qui n'a en réalité que la force d'un engagement symbolique...

Refusée, la motion en faveur du droit de vote  a été refusée....

Le maire de Libourne par son refus de prendre cette motion en compte se distingue par une frilosité politique qui provoque colère et dépit pour de nombreux militants libournais engagés depuis longtemps dans la lutte pour l'égalité des droits et l'antiracisme.

Le plus étonnant c'est que Philippe Buisson refuse d'adopter une motion en faveur du droit de vote des étrangers pour la ville de Libourne, alors même qu'il vote cette motion au Conseil Régional d'aquitaine ! Cherchez l'erreur !

(Le droit de vote et d’éligibilité des étrangers aux élections municipales ne figure pas dans les projets de loi constitutionnelle présentés au Conseil des ministres du 13 mars.
Le collectif « Droit de vote 2014 » (Dont le PS et le Parti de Gauche font partis) veut croire qu’il ne s’agit pas d’un abandon mais d’un simple délai de réflexion que se donnent le président de la République et le gouvernement). 
Mais les militants pour l'égalité des droits ne croient désormais plus aux promesses de Hollande...




dimanche 17 mars 2013

Qui Suis-Je ?

Pourquoi ? C'est à cause d'Alain Bousquet qui est un blogueur militant infatigable que je vais m'épancher et clavarder ce matin
Même si je trouve dérisoire et prétentieux  de croire que nos écrits, nos traces virtuelles à nous les blogeuses et les blogeurs puissions agiter la blogosphère ?!!
Mirage virtuel, fascination du petit écran, web-citoyenneté, sorte de tiers Etat s'égosillant, dans une sorte de simulacre d'agora...Plaisir fugace du blogueur, plaisir éphémère à l'image des tweet. N'empêche que je suis trop heureuse de savoir que tel article sur mon blog à obtenu plus  238 lecteurs le mois passé !
Collée à une réalité souvent triste, frustrante tant l'impuissance est réelle face aux technocrates qui nous gouvernent la solitaire blogueuse travaille sur son clavier noir  pendant ses instants de solitude, ne rien faire c'est la mort...
Sur les blogs partagés sur les réseaux sociaux, circulent de vrai bijoux, des trésors d'analyses tout droit sortis de l'indignation du média-citoyen...
Alors je vais  répondre, Alain, à quelques unes de tes questions débiles :

C’est à quelle heure la révolution permanente ? 
de midi à minuit, et de minuit à midi. Pourquoi aurions nous un répit ? le temps presse...

samedi 9 mars 2013

Accord PS/MEDEF : TRAHISON en Gironde

 Manifestation du 9 mars 2013 devant la permanence de Florent Boudié

Une cinquantaine de représentants associatifs, politiques et syndicaux en colère se sont réunis ce matin devant la porte close et la permanence étrangement vide de Florent Boudié député PS de la 10ème circonscription..Aucun ne s'est étonnés de l’absence du Député Florent Boudié. Le député a été l'un des premiers signataires de l'ANI, dit accord Medef/PS...
Le Front de Gauche, le Parti de Gauche, le PCF, Alterlib' et Ul CGT, FO se sont retrouvés samedi 9 mars à 10h matin devant la permanence pour dénoncer l'accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier, ou « accord emploi », signé par le patronat et certaines organisations.
Cet accord dit de sécurisation de l’emploi, devenu sous la pression du MEDEF l’accord pour un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité, a été signé le 11 janvier 2013 entre les organisations patronales et trois syndicats représentant 38 % des salariés.
Le 11 janvier 2013, les organisations patronales et les syndicats jaunes CFDT, CGC et CFTC ont signé un Accord National Interprofessionnel (ANI) qui représente une attaque sans précédent contre les acquis des luttes salariales et l’intérêt des travailleuses et travailleurs.
Au nom de la «sécurisation de l'emploi», cet accord ne sécurise que les licenciements pour patro­nat, et géné­ra­lise la pré­ca­rité. 
 
Il pré­voit en effet :

la pos­si­bi­lité pour le patro­nat d’impo­ser la baisse des salai­res et l’aug­men­ta­tion du temps de tra­vail pen­dant deux ans dans le cadre d’un accord de « main­tien de l’emploi »(sic).  la pos­si­bi­lité pour le patro­nat de muter de force les tra­vailleurs et tra­vailleu­ses sur un autre poste ou à n’importe quel endroit du ter­ri­toire si un accord d’entre­prise le permet.  la réduc­tion du délai qu’ont les sala­riées pour récu­pé­rer les sommes qui leur sont dues aux prud’hommes, celui-ci pas­sant de 5 ans à 3 ans.
De plus les délais pour contes­ter un licen­cie­ment économiques seraient rame­nés à 12 mois au lieu des 24 mois actuels.  la for­fai­ti­sa­tion des indem­ni­tés prud’hom­ma­les, ce qui revient à pla­fon­ner les indem­ni­tés accor­dées aux tra­vailleu­ses et tra­vailleurs.  la mise en place d’un soi-disant « CDI Intermittent », impo­sant la flexi­bi­lité et pri­vant les sala­riés d’un accès aux allo­ca­tions chô­mage lors des pério­des non tra­vaillées.  le plus gran­des faci­li­tés pour pro­cé­der à des licen­cie­ments économiques col­lec­tifs (plus de contrôle admi­nis­tra­tif préa­la­ble et de pro­cé­du­res préa­la­bles d’exper­ti­ses et d’infor­ma­tion per­met­tant aux tra­vailleurs et tra­vailleu­ses d’avoir plus de temps pour s’orga­ni­ser et se mobi­li­ser, plus d’obli­ga­tion de recher­che de reclas­se­ment pour les patrons).
Les pré­ten­dues avan­cées de cet accord sont de la poudre aux yeux ! Il aura pour consé­quence la pré­ca­rité comme norme géné­ra­li­sée dans le monde du tra­vail, un immense retour en arrière. Dans ce contexte de crise capi­ta­liste, le patro­nat fait tout pour ren­for­cer sa posi­tion face aux tra­vailleu­ses et tra­vailleurs Le gou­ver­ne­ment socia­liste a annoncé son inten­tion de trans­crire dans la loi les dis­po­si­tions de l’accord, démon­trant une nou­velle fois que l’État est au ser­vice du patro­nat, quelle que soit la cou­leur poli­ti­que des gou­ver­nan­tEs.

jeudi 7 mars 2013

8 Mars : la mal nommée !

Ce 8 mars, nous entendrons une fois encore parler de la mal nommée « Journée DE LA femme ».
Un peu d’histoire s’impose …

En 1911, Clara Zetkin (une féministe allemande proche de Rosa Luxembourg) faisait adopter par le Congrès international des femmes socialistes le principe d’une « Journée internationale des femmes » et elle choisissait le 8 mars, date historique et symbolique de la première manifestation de femmes : le 8 mars 1857 à New-York, des couturières descendaient dans la rue pour réclamer que leurs salaires soient les mêmes que celui des hommes ; c’était la 1ère revendication d’un « à travail égal, salaire égal » que Maria Deraismes relayait dès 1869 dans son journal « Le Droit des femmes ». 

C’est dans cet esprit que le 8 mars devait être une journée de commémoration des luttes DES femmes dans le monde.

Cette journée a été officialisée en 1977 par l'ONU sous le nom de « Journée internationale DES femmes », puis en 1982, en France où s'est opéré le glissement sémantique vers … « la Journée DE LA femme », avec la perversion du sens que porte le passage du pluriel à un singulier qui laisse entendre un « éternel féminin » que cette journée célèbrerait.

Le 8 mars n’est pas une journée de célébration de la femme, mais une journée de commémoration des luttes passées et de mobilisation pour les luttes encore à mener pour une véritable égalité de traitement et de dignité.

Au moment où, dans beaucoup de pays du monde, les femmes sont en lutte pour leur liberté, où, en France, l'égalité, même légalement reconnue, reste bien souvent formelle, plus que jamais cette journée doit rassembler LES femmes.

A Libourne le CIDFF, la LDH, et l'association Ni Pute Ni Soumise s'associent pour cette journée internationale des droits des femmes. et vous invitent dès 14h à la maison des associations (47 boulevard de Quinault)

De 14h à 16h : débat + projection d'un micro trottoir sur l'égalité des rôles des mères et pères de famille à la maison des associations. Entrée gratuite.

Puis en soirée à 20h15 avec l'association Cinéphiles en Libournais : avec la projection  du film "Wadjda", suivi d'un débat avec Ni putes ni soumises,  la Ligue des Droits de l'Homme au Cinéma Grand Ecran. Entrée 5 €. Contact : Centre d'Information des Droits des Femmes et de Famille 05.57.51.93.92